Abstract

Analyse: Cette thèse présente une analyse du système de protection des minorités ethniques, linguistiques et religieuses instauré par les traités spéciaux élaborés à la Conférence de la paix de Paris en 1919 et imposés aux nouveaux Etats ou aux Etats ayant annexé des territoires en Europe centrale et du Sud-Est.

Les activités et la procédure de pétitions de la Société des Nations sont repensées sur la base de la garantie internationale de protection des minorités qui a conduit au concept d'un système universel des droits de l'homme.

Il est démontré que le problème des minorités bulgares, qui découle des décisions des conférences internationales, et la persistance des différends territoriaux avec la Grèce, la Roumanie et la Yougoslavie ont constitué l'essentiel des relations interbalkaniques.

L'auteur plaide pour la sauvegarde des unités ethniques et culturelles et pour la solution fédérale en s'appuyant sur l'expérience internationale et en tenant compte de l'ordre intérieur des Etats concernés, de l'intégration des minorités nationales, des aspirations à l'autodétermination, et de l'assimilation.

Une documentation exhaustive, puisée notamment dans les archives de la Société des Nations et les archives des ministères des affaires étrangères appuie la critique historique des enjeux d'intérêts nationaux et géopolitiques.

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