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Abstract

Nous proposons de concevoir la mobilité religieuse comme une des structures sociologiques qui préside aux pratiques religieuses. La règle ne serait donc pas – comme le veut la notion de religion – l’appartenance fidèle à une dénomination religieuse, mais bien une forme de butinage religieux qui trouve son principe dans une mobilité polymorphe et changeante. En plaçant la mobilité au centre de l’étude des pratiques religieuses, le butinage religieux renverse la perspective classique qui postule que la sédentarité religieuse serait la norme, alors que la mobilité religieuse, en particulier sous la forme de conversion, serait l’élément à expliquer par des facteurs nécessairement externes (par exemple, changement social, transformations économiques ou difficultés psychologiques).

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