Abstract

Cette thèse s'intéresse aux effets secondaires des interventions de développement, en se focalisant sur les répercussions de projets de la Banque mondiale sur des peuples autochtones. Elle montre ainsi que les effets des interventions de développement ne doivent pas se comprendre qu'en termes d'efficacité ou d'inefficacité, mais qu'elles peuvent engendrer des transformations sociales menant au renforcement ou à l'émergence de conflits sociaux

En analysant d'une part les mécanismes d'apprentissage et de responsabilisation de la Banque, et d'autre part des projets affectant des peuples autochtones, cette thèse fait ressortir des éléments récurrents dans la pratique (notamment une pratique de technicité et d'opacité). La minimisation d'effets secondaires et la pratique relevée sont mises en relation avec un macro-discours du développement dominant, qui semble répondre plus largement à une logique de normalisation des sociétés

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