Abstract

Cette thèse propose une analyse de la politique étrangère américaine au travers du développement de sa diplomatie publique dans le domaine du sport et plus particulièrement de l'olympisme. Dès 1952, les Jeux olympiques deviennent un outil privilégié d'une lutte d'influence planétaire, expression du "soft power" qui permet d'influencer l'autre par delà les frontières nationales. A travers les présidences américaines, la CIA, l'USIA et les organismes privés seront les acteurs de cette mobilisation idéologique, tirant profit d'une supériorité acquise dans le domaine des communications. Cet endiguement ou "containment" sportif revêt une importance symbolique de premier ordre et conduit à une révolution dont les effets se généraliseront après 1985. L'amateurisme, en tant que concept de société, cède la place au corporatisme privé et avec lui à la marchandisation de la culture à tous les échelons de la société

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