Abstract

En conséquence de la Première Guerre mondiale, l'Autriche-Hongrie éclata en Etats "nationaux" successeurs qui restaient presque aussi bigarrés ethniquement que la double monarchie de laquelle ils furent issus. Le problème des nationalités, qui fut un facteur important de la chute de l'Autriche-Hongrie, apparu presque instantanément dans ces états et mit en danger leur existence. La thèse se limite à la période de consolidation (1918-1921) des Etats successeurs étudiés (Hongrie, Yougoslavie, Tchécoslovaquie) pendant laquelle leurs nouvelles frontières, établies par les Traités de Paix, n'étaient pas encore garanties. C'est principalement à travers les documents des Affaires étrangères française, hongroise et anglaise que l'auteur démontre que rien n'était encore joué et que la France voulait remplacer l'Autriche-Hongrie par une formule fédérale plus apte à se défendre contre l'Allemagne et l'Union soviétique plutôt que de la voir se couper en deux camps adverses: des révisionnistes et de la Petite Entente (Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Roumanie)

Details