Abstract

Depuis les années 1990, les politiques foncières de Madagascar redécouvrent le droit coutumier. L'ouvrage traite des implications de ce changement de paradigme pour l'organisation du secteur forestier. Ainsi propose-t-il de définir la déforestation comme un problème foncier qui pourrait justifier une reconnaissance du droit coutumier. La première partie situe la gouvernance environnementale dans le contexte historique de l'importation des modèles juridiques étrangers, et montre que le droit coutumier, sans être le seul moyen de légitimation du nouveau dispositif, autorise une maîtrise endogène de la recomposition des économies rurales. La deuxième partie réunit des ethnographies de sites et populations contrastées, portant sur la colonisation agraire des forêts naturelles, l'organisation des marchés ruraux de charbon de bois, et l'extraction de fibre de raphia. La troisième partie s'intéresse à la politique environnementale internationale en l'insérant dans la quetion de l'aide au développement

Details