Abstract

L'objectif de cette recherche est de mieux comprendre pourquoi et comment les pauvres, et en particulier les femmes épargnent

Mettant en évidence les limites de la définition keynésienne de l'épargne (revenus moins dépenses), en particulier dans les sociétés en développement, l'auteur utilise les concepts de portefeuille multidimensionnel de ressources et de stratégies de subsistance, et les apports de l'anthropologie économique, de l'économie institutionnelle et de l'économie écologique

Les résultats se basent sur des données quantitatives et qualitatives collectées auprès d'un échantillon de 127 femmes en milieu rural et urbain

Dans la première partie l'auteur donne une description détaillée des portefeuilles de ressources des femmes pauvres au Zimbabwe, comprenant les ressources financières, manufacturées, naturelles, humaines et sociales

La seconde partie décrit les différentes activités qui permettent aux femmes de maintenir et d'accroître leur portefeuille de ressources

Extrait du résumé : "The objective of this study is to improve our understanding on 'why and how do poor people, and in particular poor women, save?". Most studies with a similar objective are based on the definition of saving proposed by Keynes, i.e. the difference between current income and current expenditures. However, empirical evidence questions the relevance of that definition, particularly in developing countries. Indeed, poor people 'save' when they manage to put aside a small surplus from income genrating activities, but also when they buy assets, when they invest in their children's education, [...]."

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