Abstract

Le modèle du nouveau capitalisme est mis en cause. Sa propagation s'est traduite notamment par une mondialisation exacerbant les désirs mimétiques de consommer, la désindustrialisation de larges espaces, l'accentuation des dégradations et risques environnementaux et une inégalité croissante dans la répartition. Dans les pays supposés les plus " avancés " de la planète, un surendettement public et privé généralisé a permis temporairement une fuite en avant. La crise y met un terme. Il est possible de s'en sortir en donnant un rôle nouveau à la puissance publique et surtout en développant les alternatives fondées sur la solidarité. Ce renouveau solidaire peut concilier tant vie pérenne de toute la biosphère qu'efficacité et justice dans la répartition locale et mondiale des richesses créées.

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