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Abstract

Si la "révolution bolivarienne" du Venezuela, entre participation populaire et autoritarisme militaire, résiste à se laisser classer dans le répertoire traditionnel des régimes politiques, peut-être convient-il de la saisir par les sentiments. On s'apercevra alors qu'à la doctrine qui, rejetant les cadres institutionnels, adosse le pouvoir d'Hugo Chávez à l'amour réciproque du peuple et de son chef, répond une multiplication instable des figures du mal, où le Juif et l'homosexuel cristallisent toutes les haines.

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