Abstract

Ce travail explore la relation ambiguë qu'entretient la République française avec la problématique minoritaire et ce, spécifiquement du point de vue du droit international public. Plus précisément encore, il s'agit essentiellement d'analyser sa pratique (traditionnelle) en cette matière au sein des institutions intergouvernementales (ONU, OSCE et Conseil de l'Europe) depuis 1945

Après avoir rappelé les termes généraux du débat -tels qu'ils se posent en France, du moins-, le travail tente de montrer comment la problématique des droits de l'homme (excluant les minorités), telle qu'elle avait pu être conçue en France en 1789, a été internationalisée après 1945, avant de s'intéresser, plus spécifiquement, à la position développée par la République en matière de minorités (linguistiques) -une attitude essentiellement défensive et intransigeante, même si pointe, ici ou là, quelqu'aménagement au discours officiel

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