Abstract

L'objectif de la recherche vise l'évaluation des mécanismes institutionnels de l'OUA dans le domaine de la résolution des conflits africains en vue du renforcement de son potentiel actuel.

Après l'exploration de la problématique, la recherche existante, on dresse un constat, perceptible dès le départ, sur le fait que si les causes et les conséquences sont cernables, les voies de solution restent difficilement maîtrisables.

Une typologie des conflits permet de voir le tableau de bord. Une analyse du fonctionnement de l'OUA donne le degré d'implication de celle-ci, suivie de son rôle dans le processus sur la résolution du conflit somalo-éthiopien.

Elle fournit la lumière sur la nécessité de revoir la capacité de l'Organisation panafricaine dans ce domaine. L'examen de la génèse, des acteurs et de l'environnement géopolitique permet de cerner les limites de cette organisation dans son rôle sur le cas précis.

L'intervention de l'OUA dans le cadre des conditions changeantes s'explique par un certain nombre de préalables qui portent sur la révision des organes contraignants de l'OUA comme la Charte, les résolutions et le Secrétaire Général.

Un renforcement du champ d'action de ces organes, pour doter à l'organisation d'un seuil plus important de pouvoir "la supranationalité limitée à des domaines jugés d'intérêt global" et la diminution réciproque du degré de souveraineté absolue des Etats membres sont des impératifs du nouveau cadre conceptuel et du modèle proposé.

Au niveau des ressources, l'OUA doit aussi impérativement recourir à une gestion saine des ressources humaines et s'ouvrir à des ressources extra-africaines, entre autre à une coopération soutenue avec le système des Nations Unies.

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